Bien entendu on ne peut entrer dans les détails mais l'idée principale vous ait nommé. 

La désinstitutionalisation!  Vive cette dernière!!  Ouais... ... ...

La première vague de cette affaire là a eu lieu en 1960 suite au Rapport Bédard; la deuxième en 1970 soit de 1970 à 1988 avec la réforme Castonguay si ma mémoire et bonne.  Il fallait sortir les gens des "asiles" comme c'était nommé à cette époque et ce, afin de leurs donné une meilleure qualité de vie.  ...ben oui... une meilleure vie...

Cette réforme se voulait être de nouvelles techniques d'interventions en communauté.  Ces techniques en questions limiteraient les hospitalisations et leurs durées... Et ben... pour vrai?  heyyyyy... le syndrome de la porte tournante... les gens sortent de l'hôpital, entrent à l'hôpital... sortent... entrent... et ainsi de suite...

Vie meilleure... vraiment?  Vie meilleure quand un gros $870 maximum et ce, si l'aide sociale est accordé à ce montant et que la personne doit payer un loyer, la nourriture et quelques services tel l'hydro (si le montant maximal n'est pas accordé ont aie entre $500 et $700).  En passant, qui va accepter de louer un appartement à une personne souffrant de trouble de santé mentale sur l'aide sociale... seulement les propriétaires qui laisse les "blocs" aller à la dérive... ou majoritairement.  Il ne faut pas généraliser là hein... ahhh oui, il faut aussi penser que ces gens doivent majoritairement faire l'achat de cigarettes... pour la majorité d'entres-eux, se sont des fumeurs... ont s'entends que ce sont des cigarettes de contrebandes hein... il y a tout de même une différence d'au moins $60 minimum pour 200 cigarettes.  Je m'abstiendrai d'entrer dans le sujet de la toxicomanie... qui est de plus en plus répandue. Faite le calcul... $850 moins le loyer, moins la nourriture, moins l'hydro, moins les cigarettes... reste plus grand chose.  Meilleure vie... ben oui...

Revenons à l'idée de l'intervention communautaire maintenant... Certes il y a des intervenants qui font du communautaires... trop peu... ils sont confrontés à des dossiers lourds... compliqués; de plus en plus demandants.  À un manque de soutien, manque de... tout... incluant le temps pour faire des interventions.  Pour la majorité de ces intervenants, ils sont sous-payés.  Il n'y a plus de médecins de familles, plus de psychologues, plus de psychiatres ou très peu ou avec beaucoup d'attente... les travailleurs sociaux sont débordés, les éducateurs et psychoéducateurs aussi...

Que dire des familles...  la lourdeur pour ces familles qui sont aux prises avec ces difficultés.  Ils sont souvent sans soutien, sans ressource, sans aide.  Et trop souvent, ils se font fermer la porte au nez jour après jour...

Que dire des lois maintenant...!! ...que dire des directives émis par le gouvernement qui demande de foutres à la porte le plus tôt possible... (je passe ce point, y reviendrai dans un autre écrit)

Une vie meilleure!  Bravo!!  Je n'ai pas la même compréhension du tout...

Il y a des gens qui ont des troubles de santé mentale qui ont besoin d'être hospitalisé, qui ont besoin d'être hospitalisé à long terme et pour certain qui ont besoin d'un milieu de vie en institution.  La désinstitutionalisation a fait pour certain du bien mais beaucoup de dommage.  Ce fut blanc ou noir sans penser aux zones grises qui sont multiples...

On pointe du doigt les mauvaises personnes... mais c'est comme ça dans notre société... les "cadres", les "dirigeants" dirigent sans consulter les gens qui sont sur le terrain... sans consulté les gens pour qui ils prennent des décisions... Beaucoup plus facile de pointer et de critiquer les gens qui sont sur le terrain... ben oui.  Les responsables sont cachés dans leurs bureaux, derrières une belle assiettes dans un beau et gros restaurant.  Les responsables n'écoute même pas... ne savent même pas ce qui se passe vraiment...

Bon... je m'arrête ici... mais tellement d'autres sujets pouraient découler d'ici... tient... je reviendrai vous en parler...

On ne changera pas le monde aujourd'hui mais si une petite partie le nomme, le reconnaisse... c'est toujours bien ça non...